Demain, nous y serons !
C'est le poste du maître nageur de Formia. Avec quelques 40° dans la cabine en août dernier, au sec à quelques centaines de mètres de là, ma petite sirène venait ici chaque jour se rafraîchir. Ce n'es pas vraiment formidable d'habiter un voilier posé sur un terre-plein poussiéreux, mais c'est dans l'ordre du départ et de l'arrivée : des dizaines de choses à ranger, organiser, vérifier, rafistoler, installer. Le voilier étant juché haut sur sa quille, on passe son temps à grimper et descendre l'échelle fixée sur le tableau arrière.
C'est plus dur au départ, à cause de la chaleur et surtout de cette bizarre rouille terrestre qui nous a engourdi les membres et l'esprit. Ensuite, au large, ça revient doucement, la flexibilité des pieds à la tête, cet état d'animal marin éveillé que prennent tous ceux qui habitent la mer.