De CRES à LOKVINA
Notre départ de Cres passe obligatoirement par le quai de la station service. Ensuite on envoie la voile d'artimon (Mizzen en anglais) puis on déplie les deux panneaux solaires latéraux.
Nous retrouvons bien vite notre palette de couleurs crépusculaires d'argent et de plomb qui scintille au grand phare du soleil au couchant.
Après trempette, séchage sur le pont.
Nous sommes venus dans cette anse pour "étaler" avec sécurité une météo trop venteuse. Elle forme une boucle avec deux étroits passages diamétralement opposés. Nous y avons passé trois nuits, l'ancre bien calée dans la vase, la bourrasque dans les oreilles.
Une fois l'ancre bien enfouie, on laisse cinq fois la hauteur d'eau de longueur de chaîne, puis, à l'aide d'un crochet (la main de fer) on transfère la tension sur un cordage flexible. Ici l'on voit que la tension a été forte !!
Nous atterrissons maintenant sur PREKO, car la marina où nous avions rendez-vous avec un mécanicien, à proximité de Zadar affichait "complet".
Nous aimons bien PREKO, et son port de petite taille, de nuit...
…comme de jour, sauf qu'il y fait particulièrement chaud.
Gammes de bleu sur une façade,
La fumée permet de repérer un resto.
L'eau est "baignable" partout.
Un peu de fraîcheur coté extérieur de la jetée.
Je pique innocemment une fritte dans l'assiette de Dagmar.
Attention danger, si trois voitures en face à la queue leu leu ?
Voilà une photographie récente du LARGE, si vous ne l'avez pas revu depuis longtemps.
Puis nous retrouvons les rivages, sur fond des hauts monts continentaux.
Les mouillages se succèdent, ici sur coffre, entre l'Ile Sveti Petar et l'île Ilovic dont on voit le village.
Et bien entendu, chacun voit le coucher de soleil à sa porte.
Pour ceux dont le balcon n'est pas orienté au NW.
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