De TRANI à TRANI
Voici le premier N° de notre journal de bord 2017 en images.
00 - Pour commencer, le palazzo où Paolo nous a logé les premiers jours… chez son ex-épouse, avec laquelle il ne s'entend plus du tout, mais les affaires sont les affaires.
01 - C'est une chambre avec vue", au 2èm étage en valant quatre, hautes sont les marches de pierre! La vue est totalement maritime.
02 - Maria, la logeuse, discute avec Dagi, au lendemain d'une nuitée musicale très sonore venant du bar situé au pieds de l'immeuble. C'est comme ça du vendredi au dimanche compris, impossible de dormir avant 3h du mat, gros inconvénient pour une loueuse de sommeil!
03 - Nous voilà au Lido de La Belle Venecia, seul établissement de bain de la ville. On y peut grignoter sur une jolie terrasse.
04 - Dagi aime aussi y prendre son soleil, mais vous la distinguerez mal au lointain de ce cliché.
05 - Le petit mari de Dagi craint aujourd'hui le soleil, et préfère, après le bain, lire un bouquin au courant d'air très frais de cette terrasse ancienne.
06 - Trani aime le bruit, et tous les moyens sont bons. Sur cette placette, une fête de quartier sonorise des vieilles rengaines rock italiennes des années 80/90
07 - A tous ceux qui ignorent si les bateaux volent, notre Whisp prend ici de la hauteur pour s'extirper de sa place de long stationnement dans le chantier naval.
08 - Arrivé à ce stade, la grue tomba en panne, batteries vidées. C'est le moment où on scrute attentivement l'état des câbles qui soutiennent les étalingues passées sous le ventre du voilier…
09 - Nouvelle batterie dans le camion-grue, le vol plané du Whisp s'achève dans le bassin du port. C'était une belle manœuvre, au centimètre, vu l'encombrement de cette minuscule aire de carénage en cette saison.
10 - Nous sommes à bon port, pour la troisième année, dans notre ville préférée de l'Adriatique. Le longomare s'évelle avec les lumières, on entend en premier les opéras de Mozart en provenance du café de Paolo, qui fait de la résistance au disco!
11 - A nous les trattoria, celle-ci surtout, un peu en dehors de l'agitation, mais nous mangeons à l'intérieur, cette fois, à cause d'une tempête de vent sur la terrasse. Nous aimons cet endroit tenu par mère, père et fils, aucun des trois ne marquant la moindre supplément de sympathie à nous revoir souvent. Il nous ont accepté généreusement la première fois où nous y entrions par hasard; mais ils sont visiblement déçu que nous aimions leur table et y revenions trop souvent! Pourtant, coincés entre la télé diffusant un match Italie-Dannemark et la longue procession du corpus-christi qui bloque la rue devant… que les pâtes ici sont bonnes !
12 - Notre place dans la darse communale est juste en face de la "chambre avec vue", la 2ème à droite de l'arcade ouverte du 2ème étage.
13 - Et là, au 1er rang, au bout du ponton, le Whisper, vu du quai, reconnaissable à son drapeau que le vent pousse sur le voisin de droite.
14 - Paolo, le capitaine-cafetier-philosophe ruiné, qui a le meilleur vin blanc des pouilles, et ne reçoit que les clients approuvant (ou supportant) la grande musique. Il a l'air de dormir, mais non, sa tête bouillonne, et il était là en pleine conférence avec nous.
15 - Cicerone est la mascotte de Trani, par défaut: chacun le laisse vivre sa vie ici, qui est esentiellement à dormir sur les dalles remarquables des avenues, et aboyer parfois les automobiles (les rouges surtout, avons-nous remarqué)
16 - Si encore parmi nos rares lecteurs, certains se demandent ce que nous fichons ici? Nous regardons le ciel, l'eau, les pierres, les gens… et c'est tout. Et tout à fait entre nous, nous armons aussi notre navire pour la suite...